Mise à jour du site du CDS30

Pour les retardataires, et pour ceux qui ne sortent jamais de leurs trous, il y a eu une mise à jour du site du CDS30 ( comité départemental de spéléo du Gard )

Vous trouverez ( notamment ) les informations du caussenard 2019 :
https://www.cds30.fr/28eme-rassemblement-des-speleologues-caussenards/

Ainsi que la page ” en cas d’accident ” avec les numéros de téléphones indispensables à avoir avec soi lors de la pratique spéléo dans le Gard
https://www.cds30.fr/en-cas-d-accident

Pour info, les réunions de l’association SCSP d’Alès reprennent dès septembre.

Vente du livre Païolive Souterrain

L’association dispose de plusieurs exemplaires à la vente du fantastique livre Païolive Souterrain de Michel Chabaud. Si vous êtes intéressé par son acquisition n’hésitez pas à contacter notre association. Non seulement le livre est très bien réalisé mais en plus vous nous aiderez dans les différentes activités que nous entreprenons.

Nous avons aussi à la vente des exemplaires du Tome 2 de Cavités majeures de Méjannes-le-clap.

Réunion du jeudi 12/04

C’était hier, mais rassurez vous il y en aura une autre dans un mois !

Sujets abordés dans le désordre : Présentation de l’association et de ses activités à Paul (aiguillé par Jean-Vincent), Caussenard, grotte de la Toussaint, plongée, sentier karstique vers Méjannes le Clap, Vialas, désobstruction, sorties, inventaire de la grotte Callisto par la DRAC, mais aussi OMS, salle d’escalade à Alès, finances de l’association, assurances, bibliothèque de l’association et certainement d’autres trucs car je n’ai pas toujours été très attentif, mais ce n’est pas grave Manuella va se charger du compte-rendu !

Grotte des camisards de Rochegude

Vendredi je suis allé avec Jean-Vincent à Rochegude voir la grande grotte des camisards. Sur le chemin nous sommes tombés sur une autre grotte avec un mur au niveau de son entrée, De retour chez moi, j’ai ressorti le livre de claude Viala mais elle n’y était pas répertoriée… nous n’en saurons pas plus dommage.

PS : Son livre de 2005 est disponible pour 10 euros à la librairie Jean Calvin à Alès appelez avant pour confirmer (par contre si vous chercher le livre des cavités majeures de Méjannes le clap ou celui de du bois de Païolive il faut s’adresser directement à l’association )

Les Chauves-souris Exposé CE2

La chauve-souris est un mammifère nocturne qui vole mais ce n’est pas un oiseau car elle n’a pas de plume et ne pond pas d’œuf.

La chauve-souris hiberne l’hiver dans des grottes très calme ou dans des caves elles s’accrochent par les pieds la tête en bas.

La chauve-souris s’alimente d’insectes ou de petits fruits.

La chauve-souris navigue au sonar. La chauve-souris localise l’obstacle grâce à l’ultra sons émis par sa gorge. L’information qu’elle reçoit est très précise.

Elles préfèrent la nuit:

1 car il y a moins de prédateurs ( sauf la chouette et le serpent).

2 car le soleil réchauffe leurs fines ailes (et les abîme).

3 car il y a plus de proies.

Les chauves-souris sont très utiles car elle mange les moustiques

Elle sont en danger car des pesticides mis dans les champs empoisonne leur nourriture.

Les chauves-souris ne s’appellent pas comme sa elle s’appellent les chiroptères.

Elles ont des dents pointues pour arracher leur nourriture.

Il ne faut ni les adopter ni les toucher car elles peuvent avoir la rage et ce sont des animaux sauvages.

https://nuitdelachouette.lpo.fr/docs/pdf/connaitre-chauves-souris.pdf

http://www.cmnf.fr/fichiers/docs/guide_cs_web.pdf

Chacun sa buse comme il peut

(Ce compte rendu n’est pas le mien mais celui de Patrice)
8 heures sonnent dans la cité alésienne. Au pied des arènes, une sangle mal (ou plutôt bien) coincée dans la fermeture du coffre d’Erwan permet de faire un 1er test d’étroiture. Il arrive finalement à s’ouvrir pour charger tout le matos. Top départ pour rejoindre Barjac, et quelques kilomètres + loin, un grand parking, idéal pour étaler moustifs & plaquettes, lancer cordes et charger dans le bon ordre les kits du jour.
Direction le fossé de la route jusqu’à LA buse. Buse qui a donné son nom à la cavité découverte juste à proximité lors de sa pose.
Pif, pof, pouf, quelques pas (et mains) en désescalade et j’installe mon descendeur sur la corde mise en place par Clément. Le tout petit passage un peu + bas me fait comprendre le temps que Manuella et Clément ont consacré la fois précédente à déterminer que c’était lui qui permettait d’accéder à la suite du réseau.

Etroiture, laminoir, main courante, descente sur dalle nous permettent de rejoindre la fameuse étroiture en S. S comme Si Sélective et Surtout Sans baudar. Baudar à remettre prudemment à sa sortie car au-dessus d’un ressaut de quelques mètres.

Au pied, c’est l’heure du repas. Les mœurs de certains sont parfois surprenantes… Chips et boîte de maquereaux bien huileuse, faut oser…
La fraicheur venant, sitôt nos victuailles ingérées, nous voilà repartis pour traverser la Grande Salle. Une main courante montante en slalom sur le haut nous fait passer via une lucarne dans une autre salle.
Une 1ère vue sur Yohan qui joue au pendule sur une corde déjà en place suivie d’une dizaine, non vingtaine de “c’est impressionnant” de Manuella et enfin un “je préfère vous attendre là” d’Erwan me mettent en conditions pour la montée vers le réseau supérieur…
Certes, il y a de la hauteur et quelques fractios nécessitant l’autonomie sur cordes mais à l’arrivée, le sentiment de faire partie des privilégiés qui ont la chance de découvrir ces myriades de concrétions dont les formes, la finesse, la transparence offrent un côté magique au décor qui se présente à mes yeux.
Après le temps de la contemplation, vient celui de la descente, de la remontée, de la redescente et de la re-remontée jusqu’à la sortie en attendant Clément, équipeur et déséquipeur du jour.
Merci au SCSP de m’avoir pris avec vous pour me faire découvrir cette chouette cavité 🙂
—–
Patrice BENOIT

La cavité de la buse

Enfin  j’allais savoir… J’allais savoir ce qui se cachait derrière la trappe de l’entrée de la cavité de la Buse. Je l’avais en tête depuis quelques années, depuis que Michel m’en avait parlé au détour d’une conversation. Pas moyen jusqu’à maintenant de la mettre au programme spéléo. J’ai demandé des renseignements ; on m’a parlé de grandes verticales, d’étroitures féroces, mais à quoi ressemble-t-elle, quelle est sa morphologie, son squelette ? Mystère…

Et là il y avait une date, le dimanche 20 mai 2018 et il y avait des comparses. Ce furent Erwan, Clément, Yohan et Patrice.

Pas de marche d’approche, une petite désescalade en opposition suivi d’une étroiture qu’on avait déjà localisée lors d’une précédente tentative d’exploration quelques semaines auparavant avec Clément. Mais cette fois-ci nous avions fait le plein de cordes et de mousquetons pour ne pas être pris par le dépourvu et par le premier puits de 18 mètres. Ce fut Clément au commande de l’équipement.

Quelques méandres plus loin, une chatière et la fameuse étroiture avec le passage de kits. Un repas fut pris, sur la lancée, dans «la grande salle ». Puis des grands volumes, le saut dans le vide pour se frotter au puits de 54 mètres, les « qu’est ce que je fous là » lorsque prise par mon appréhension habituelle des puits je me décidais à penduler après avoir bien vérifié mon accrochage à cette « satanée corde » que je vénère bien sûre…  et le réseau supérieur avec ces superbes sculptures de calcites.

Puis la descente du puits, l’aide psycho-phylo-socio-logique et oui je dis bien psycho-phylo-socio-logique de Yohan face à cette corde très filante, et ce fut le retour sur terre sous terre.

Puis, un début d’équipement de la vire permettant l’accès à la « salle du chat », un coup de fatigue de notre équipeur, une chute de la poignée et nous disons stop à cette belle virée souterraine. Encore quelques coups de main réciproques au retour et nous redescendons la trappe d’entrée de la cavité de la buse.

Affaire à suivre…

Manuella

 

Aven de la Buse commune de Montclus – GARD

On prépare les kits, on enfile les baudriers, je me demande ce que Yohan fait il est encore en Tongs, il nous parle de la sauce de sa boite de maquereaux, mais à peine le temps de tourner la tête qu’il est déjà équipé. C’est parti.
Petite descente tranquille, je suis le groupe, plusieurs possibilités de chemins, heureusement Clément et Vanina ont déjà repéré la voie. Patrice, qui ferme le groupe, me récapitule certaines règles de sécurités de spéléo non avancées qui me font encore défaut. Les petits temps d’attente des uns des autres s’accumulent jusqu’au dernier, les premiers ont le temps de se refroidir, le groupe avance en accordéon.
Je mémorise, le cordes et obstacles à franchir, pour le retour. C’est déjà glaiseux et j’ai réussi à me mouiller dans 3 cm d’eau, il y a de belles cristallisations et excentriques parsemées sur le parcours.

je crois que Yohan à l’habitude de manger à midi tapante chez lui, il est 12h02 on est dans une grande salle on mange.

On repart assez rapidement, il faut remonter de l’autre coté de la grande salle pour accéder à un passage, avant de redescendre pour accéder au P54? qui mène au réseau haut. Après avoir vu Yohan puis Manuella (“C’est impressionnant”) se balancer de façon assez spectaculaire lors de cette remontée, j’ai regardé sur la topo pour faire le point des difficultés à venir, Je compte les fractionnements, vires, ça va faire beaucoup pour moi, et il reste d’autres choses à voir et il y a aussi le retour.
Je décide de rester là, je laisse passer Patrice qui lui arrive à remonter ce puits de façon plus conventionnelle que ses prédécesseurs
J’ai gardé l’appareil photo, je ne verrai pas le réseau haut ni les photos qu’ils auraient pu faire, C’est donc moi qui m’en servirai.

A peine le temps de faire 3 photos que j’entends déjà Clément revenir.

Le petit groupe se rassemble, certains plus fatigués que d’autres, c’est le chemin du retour sans passer par la salle du chat.

Sortie 18h15 pour les premiers.
Le nettoyage du matériel n’est pas une préoccupation. Tout le monde en a bien profité.