Source, Perte, Exsurgence et Émergence

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Une exsurgence (du latin surgere qui signifie « se lever ») est l’exutoire d’écoulements souterrains qui proviennent de l’infiltration des eaux de pluies.

Ne pas confondre les mots « exsurgence » (avec un « s » après le « x ») et « exurgence ».
Le mot « exurgence », souvent employé à tort, suggère une sortie d’eau « puissante » ou « avec force ». Le mot « exurgence » n’est qu’occasionnellement employé dans des textes spécialisés d’hydrographie.
Il abonde, parfois d’une façon abusive, dans les rapports des spéléologues.

L’exsurgence se distingue de la résurgence (voir ci-dessous) dont les écoulements souterrains proviennent en partie de l’infiltration des eaux de pluies mais aussi d’un cours d’eau dont le parcours s’est d’abord fait en surface puis en profondeur à la suite d’une perte dans les cavités karstiques.
L’émergence est quant à elle un exutoire dont l’origine n’est pas connue.
Quelle que soit l’origine des écoulements souterrains, ces exutoires forment des sources dont l’eau provient d’un réseau hydrogéologique endogène d’un massif, généralement karstique.
Il existe également des exsurgences marines.

Résurgence
Une résurgence est une exsurgence alimentée en partie par au moins un cours d’eau de surface identifié dont une partie ou la totalité s’infiltre dans le sous-sol par une ou plusieurs pertes. Dès lors que la perte ou le réseau hydrographique de surface communicant a été mis en évidence par la visite ou la coloration, l’exsurgence devient une résurgence.

Puits artésien
Un puits artésien est une exsurgence formant un puits où l’eau jaillit spontanément ou par forage. Ce phénomène a été mis en évidence pour la première fois par les moines de l’abbaye de Lillers, en Artois en 1126, d’où son nom.