Ce week-end du 18-19 octobre a eu lieu un exercice exceptionnel en Lozère

Une vingtaine de sauveteurs du Gard était présent sur cette opération.
[SCSP-Alès] Société Cévenole de Spéléologie et de Préhistoire.
Association loi 1901 de spéléo à Alès dans le Gard
Ce week-end du 18-19 octobre a eu lieu un exercice exceptionnel en Lozère

Une vingtaine de sauveteurs du Gard était présent sur cette opération.
Non un visiteur ne s’est pas égaré dans la grotte de Trabuc, et contrairement à ce que l’on pourrait croire en regardant les photos ce n’est pas une opération d’évacuation de victime.
Point de blessé, le Spéléo Secours n’a pas été impliqué… et pourtant il a fallut deux civières pour remonter des pompes de la grotte.
Elle seront révisées et réutilisées en temps voulu.
2 puits, quelques étroitures ( dans des verticales ), un peu d’eau ( jusqu’à la taille ) et des escaliers.
Une belle opération effectuée dans la bonne humeur.











Si vous voulez visiter la grotte pas besoin de faire autant d’efforts !
Toutes les informations sur leur site :
https://grotte-de-trabuc.com/


Suite à la publication dans la revue « ça m’intéresse » d’aout 2025 d’un dossier sur les « grottes et merveilles minérales », il est fait abusivement mention d’une cavité que pourrait faire visiter notre association au grand public. L’accord convenu avec les propriétaires exclu toute activité de ce genre et les visites, réservées aux seuls spéléologues, sont limitées en nombre et en fréquence et sont assurées bénévolement par les membres de la SCSP.
La SCSP Alès n’est pas à l’origine de cette information qui n’engage que les journalistes rédacteurs de ce texte.
Le président
Une petite sortie studieuse proposée par Laurent B.
Un fois tout le monde équipé. Une petite marche d’approche pour arriver à l’entrée.


Dès l’entrée on s’aperçoit rapidement qu’il s’agit d’un labyrinthe, il y a des passages partout. Cette cavité archéologique est bien concrétionnée.


Ce dimanche 26 janvier de l’an de grâce 2025, plusieurs spéléologues se sont réunis pour visiter un aven peu fréquenté. Nous avons fait en sorte de retrouver le propriétaire du terrain pour le prévenir de notre invasion. Ceci à nécessité une enquête dans la semaine et du porte à porte afin de le trouver.
Après avoir fait les démarches nécessaires, nous nous retrouvons le dimanche matin, sur l’aire de parking juste avant le Pouget. Laurent descend en premier avec sa voiture pleine à craquer de spéléos, vers la bergerie où nous attendent 4 Patous.
Un tirage au sort est effectué afin de désigner le téméraire qui va négocier avec les chiens. Malgré leur taille et leurs aboiements que l’on entendait au loin, ils sont très calme et même affectueux.

Après s’être tous équipés, (Philippe est parti devant) en reconnaissance, on se retrouve à l’entrée de L’aven. Philippe commence l’équipement et constate qu’il y a beaucoup d’humidité : de l’eau ruisselle jusqu’au fond alors qu’il ne pleut pas dehors. L’été c’est une cavité complètement sèche et n’a pas du tout le même aspect.

On attaque ensuite une descente avec précaution dans le premier P15 car Laurent nous signale que de grosses pierres sont prêtes à se déchausser et les copains sont en dessous.

Le fond du premier puits
C’est encore le cas dans les deux puits suivants. La prudence est donc de rigueur tout le long de la descente. On arrive ensuite au fond de la faille pour découvrir des fossiles en tous genres pris dans les parois, il y en a tellement que l’on pourrait passer devant sans les voir.

Un œil de spécialiste permettrait d’identifier certains fossiles ; des noms sont évoqués : bivalves, encrines ou gastéropodes.. Il y en a des milliers.

Nous rentrons ensuite dans le méandre, qui avec les pluies récentes est particulièrement humide. Nous sommes à la recherche de traces de fantômisation qui dévoileraient certaines facettes de la création de cette cavité. Nous nous attardons sur certains détails géologiques dont des traces visiblement anciennes de biocorrosion.
Quelques images du fond.
La remontée se fait toujours avec prudence. Malgré la douche que nous prenons dans les puits très arrosés, nous ne ressortirons pas propres de cette cavité .
Pour résumer : Une cavité historique de la spéléo locale ( salle des signatures) accessible en demandant l’autorisation pour traverser certaines parcelles, intéressante à plusieurs égards, à visiter avec précaution à cause de l’instabilité de certains blocs, Une belle sortie collective.

Sortie du 16 novembre 2024
Départ aux aurores d’Alès vers Ganges pour récupérer un membre de l’équipe. Changement de véhicule et direction Meyrueis pour un petit café avant de retrouver le reste de l’équipe au belvédère des vautours.
Et hop on repart pour grimper vers la baume de la Dragonnière. Après un petit 20mn de marche, arrivée sur le balcon de la baume. Une seule et immense salle.


Très grand volume ou l’on se perd rapidement.
Après avoir cherché désespérément une suite, on finit par ressortir pour un frugal repas sur la pente.
Puis direction des douze pour se diriger vers la cavité suivante.
Une petite porte bien cachée que nous mettons un certain temps a retrouver.

Après un court rappel dans une fissure, nous arrivons dans une salle boueuse.
Nous enchainons avec une courte progression réalisée en prenant de nombreuses précautions, cela en valait la peine : c’est un enchaînement de merveilles.

Toutes les informations des prochaines séances sur la page facebook du CDS30
https://www.facebook.com/CDSGard/
Merci Adeline.
Une page dédiée sera mise en avant sur le site ( Vidéo de la conférence de Laurent Bruxelles sur la recherche du/des berceaux de l’humanité ).
Nous remercions ( encore ) le pôle culturel et scientifique pour la mise à disposition de son auditorium et Laurent Bruxelles pour sa présentation.
Voici une petite vidéo conçue spécialement pour la fête du sport d’Alès dans le cadre des activités de l’OMS dont la SCSP fait partie. L’OMS c’est l’Office Municipal des Sports de la ville d’Alès.
La SCSP présente dans cette courte vidéo une partie des différents aspects de la spéléologie objet de notre association.
La spéléologie est une activité à multiple facettes née du besoin de connaissance de l’homme, de recherche d’abris à une époque très lointaine et d’exploitation des ressources naturelles qu’offre notre planète.